New SRO (IIROC) – Review of the IIROC Arbitration Program

Télécharger le PDF :

New SRO (IIROC) – Review of the IIROC Arbitration Program

Résumé de la lettre :

L’OCRCVM procède actuellement à une révision de son programme d’arbitrage (dont la dernière révision remonte à 2011), qui exige que les courtiers participent à un arbitrage exécutoire à la demande d’un client. La consultation fait suite à 17 recommandations formulées par un groupe de travail indépendant, qui vont des changements qui peuvent être mis en place immédiatement à ceux qui nécessiteront une nouvelle consultation publique. L’OCRCVM propose de maintenir le programme parallèlement aux services de règlement des différends de l’OSBI et à la disponibilité des litiges comme voies de recours pour les clients. Comme le programme d’arbitrage se veut une solution de rechange aux litiges et qu’il est axé sur les réclamations complexes et importantes, l’OCRCVM envisage de n’offrir le programme que pour les réclamations dépassant le seuil de réclamation de l’OSBI (sauf au Québec). Les recommandations pour une mise en œuvre immédiate comprennent la révision des documents du programme afin d’utiliser un langage simple et d’accroître la sensibilisation du public au programme, ainsi que de permettre aux parties de choisir leur propre arbitre et d’établir des délais plus courts pour le règlement de certaines affaires. Un programme pilote est suggéré pour certaines modifications de procédure, notamment la gestion des dossiers et la médiation obligatoire. Une consultation publique est suggérée pour des points tels que la publication potentielle des décisions d’arbitrage et l’augmentation du plafond des sentences arbitrales.

Aperçu des commentaires du Conseil :

Le Conseil a fourni des commentaires généraux sur la consultation concernant le programme d’arbitrage de l’OCRCVM. Le Conseil est généralement favorable aux recommandations formulées, notamment en ce qui concerne

Le Conseil est favorable à la plus grande transparence concernant la liste des arbitres proposée dans les recommandations du groupe de travail. Il note également que le délai de prescription de deux ans se situe à l’extrémité inférieure d’un large éventail de délais de prescription en vigueur au Canada. De plus, le Conseil suggère qu’un nouvel examen du Programme pourrait s’avérer nécessaire si l’OSBI reçoit un pouvoir exécutoire.